vendredi 6 novembre 2009

Confédération CFE-CGC partenaire du Festiventu 2009

La video de la Web Télé Ecologiste expose le sujet du raccordement Corse au Gazoduc GALSI:
http://www.terre.tv/fr/energies-renouvelables/reportage/2452_la-corse-veut-sa-part-de-gaz

Article Corsica Sept 2009 CFE-CGC

Qu'on se mette bien d'accord. Selon vous, EDF ne veut pas du Galsi et entend continuer à utiliser le fuel lourd.
Officiellement, EDF est d'accord pour prendre du gaz, s'il arrive dans la baie d'Ajaccio... Oui mais, naturellement, il n'y a pas plus de fuel lourd que de gaz dans la baie d'Ajaccio ! Le fuel lourd ne vient pas tout seul ! EDF se démène avec des fournisseurs pour le faire. Ce serait donc bien normal qu'elle emploie au moins autant d'énergie pour faire venir le gaz. Les partenaires Galsi et tous les experts gaz s'accordent sur le fait que nous devons mettre en service notre raccordement en même temps que le Galsi principal.
Ce qui n'est pas le cas.
Les vraies intentions se jugent aux actes. Jean de La Fontaine a parfaitement illustré ce qui nous arrive actuellement : le lièvre (notre raccordement) et la tortue (le Galsi principal). Notre raccordement en est encore au stade des études de faisabilité, qu'Italiens et Algériens ont bouclées en 2006. EDF explique qu'il faut attendre de voir si le Galsi se fait, c'est-à-dire si les travaux commencent. Le lièvre du raccordement attend... Pendant ce temps, la tortue du Galsi a mené de front les études de détail, les autorisations de passage, les dossiers de financement, qui sont quasiment bouclés. Quand la tortue du Galsi principal en sera au premier coup de pioche, notre lièvre sera censé tout faire en un temps record pour lancer ses appels d'offre et travaux. Tout le monde connaît la fin de cette fable de La Fontaine, et la stratégie du lièvre a donc peu de chances de réussir. Dans la pratique, Italiens et Algériens ont confirmé, en mai et juin derniers, qu'ils prévoyaient le début des travaux du gazoduc en 2010. Et l'Union européenne a voté en juillet une subvention de 120 M€ motivée, notamment, par la prise en compte du lancement des travaux en 2010. Il reste donc encore beaucoup à faire pour que les travaux de raccordement de la Corse puissent démarrer également en 2010.
Bon. Quel serait l'intérêt d'EDF à s'entêter sur le fuel lourd ?
Depuis l'ouverture du marché de l'électricité, EDF reçoit une compensation financière pour les pertes liées aux obligations de service public qu'elle assure. Sur un total annuel de 3, 3 milliards d'euros en 2007, les obligations d'achat d'énergies « propres » sur le continent coûtent 2, 5 milliards. Les DOM et la Corse ne représentent que 650 millions d'euros, les 150 millions restants étant consacrés au tarif social. Le prix d'achat du fuel lourd acquis par EDF Corse auprès de EDF Trading Ltd (filiale d'EDF immatriculée à Londres) est donc compensé, par le biais de la CSPE, à EDF Corse. Le coût d'achat et d'acheminement gaz serait compensé de la même manière. Il suffirait donc qu'EDF Trading ltd passe d'un business fuel à un business gaz naturel pour la Corse. Il faut savoir que pour la collectivité nationale, la charge financière du gaz et de son acheminement par tuyau est moins onéreuse que celle du fuel acheminé par bateaux, et ce dès que le baril passe les 65 $. Reste à savoir si, si dans ce cas de figure, EDF Trading s'y retrouve.
Précisez.
Reste à savoir si le business gaz du Galsi pourrait être équivalent pour EDF Trading au business fuel. Par ailleurs, un démarrage au fuel lourd pourrait permettre à EDF de profiter plus tôt des rendements financiers offerts pour l'investissement de nouvelles centrales. Pourtant EDF Corse dit ne pas renoncer au Galsi, mais faire ce qu'il faut faire en attendant son installation. Constatons que EDF insiste sur la mise en service rapide de la future centrale d'Ajaccio au fuel lourd. Avec le raisonnement suivant : il est urgent de renouveler le Vazzio (« rappelons-nous des 12 jours de coupures de mars 2005 »), ce serait donc une nouvelle centrale au fuel ou la coupure ! La réalité est bien différente. En effet, nous disposons à présent d'une alimentation directe par bateau de gazole des 75 MW de Turbines (TAC) de Lucciana. Ceci est complété par la nouvelle TAC de 40 MW à Lucciana et une TAC de 20 MW au Vazzio, ainsi que par le câble SARCO à 80 MW. Soit l'équivalent de production supplémentaire de 140 MW, ce qui représente plus d'un Vazzio supplémentaire depuis 2005 ! Au-delà, comme nous sommes dans la sécurité du système, nous ne parlerons pas ici des énergies renouvelables supplémentaires, mais elles existent et contribuent à l'alimentation de l'île. D'ici à 2012/2013, nous aurons en plus avec Lucciana 2 une puissance supplémentaire de 60 MW, le passage à 100 MW du câble SARCO et le barrage du Rizzanese en complément. Soit au total, pratiquement deux Vazzio supplémentaires par rapport à 2005 ! Le risque 0 n'existe pas, mais rien ne justifie de se précipiter sur une nouvelle centrale au fuel lourd à Ajaccio dans les 5 prochaines années.
Le Vazzio pourra-t-il faire la jonction ?
La nouvelle centrale du Vazzio n'est pas plus puissante que l'actuelle. Elle n'apporte donc pas grand chose en termes de sécurité d'approvisionnement. Il faut savoir qu'avant d'avoir obtenu un rendement plus élevé pour ses investissements dans de nouvelles centrales de Corse et des DOM, EDF prévoyait de maintenir le Vazzio en activité jusqu'en 2020. Sur le continent, EDF se bat d'ailleurs pour prolonger ses centrales nucléaires de plusieurs dizaines d'années. Ici, trois ans de maintenance adaptée suffiront pour attendre l'arrivée du gaz (prévue fin 2012, mais on peut prendre un peu de marge, 2015 par exemple).
Pour nous résumer, quelles sont les conditions objectives pour que la Corse puisse être reliée au Galsi ? Et d'autre part quelle doit être l'attitude, visible, d'EDF pour parvenir à remplir ces conditions objectives ?
Pour que la Corse soit raccordée au Galsi, il faut mener de front, dès septembre 2009, les études de détail, autorisations de passage, et dossiers de financement. Ceci pour être prêts à commander les travaux en 2010, comme les Italiens et les Algériens. Il faut que EDF réserve 5 % de la capacité du Galsi principal et prenne des engagements auprès de GDF SUEZ (GRT Gaz) permettant d'amortir le coût du raccordement. En effet, les 450 M€ d'investissements, à amortir sur 50 ans, seront aisément rémunérés : les sommes investies à fond perdu dans le fuel (plus de 200 M€ par an) permettront de financer le tuyau de raccordement et d'acheter le gaz. Aujourd'hui, si nous procédons à un état des lieux, qu'avons-nous ? Nous avons une étude de faisabilité, celle dont Algériens et Italiens disposaient déjà depuis 2006 ! Le raccordement se rémunère par un « ticket de passage » du gaz, comme les autoroutes. Sauf que là, le prix du ticket de passage est une petite partie du prix complet du gaz qui sera livré. Or le prix complet du gaz est moins cher que celui du fuel, aujourd'hui compensé. La manne (CSPE) versée au système fuel suffirait donc amplement pour financer le raccordement.
Est-ce encore jouable ?
Oui, car l'étude de faisabilité est assez fouillée. Mais il faut lancer sans attendre, et mener de front, les études de détail, les autorisations de passages, les dossiers de financement. Parallèlement, il faut réserver 5 % de la capacité du Galsi et prévoir d'ores et déjà les contrats d'achat de gaz. Quelle est, selon vous, la date butoir, au-delà de laquelle les carottes seraient cuites ? Toutes les démarches concrètes pour être prêts doivent être lancées dès l'automne 2009.

Est-il vrai que EDF Corse a déjà acheté la nouvelle centrale alimentée au fuel ?
EDF a passé un marché global auprès du fabricant des moteurs : l'usine MAN de Saint-Nazaire. Mais l'usine est capable de fournir des moteurs adaptés au gaz naturel, à condition de prévenir un an avant la livraison. Ce serait d'ailleurs un plus pour cette usine qui disposerait ainsi d'une référence en moteur gaz. Le marché des moteurs gaz naturel est en forte croissance, pour l'électricité, mais aussi à présent pour les moteurs de bateau (avec micro stockage gaz naturel liquéfié embarqué).
Une centrale au fuel lourd est-elle convertible au gaz ?
C'est un peu comme convertir une voiture diesel en voiture essence. Tout est possible, même de convertir le Vazzio actuel, mais c'est un très gros chantier, quelle que soit la centrale au fuel lourd concernée. Le coût et les 2 à 3 mois d'arrêt pour chacun des 7 moteurs prévus sur les nouvelles centrales rendent l'opération difficile sur une centrale, très improbable sur deux centrales.
Quelle différence entre fuel lourd et fuel léger ?
Baptisé « combustible environnemental » par ses promoteurs, le fuel lourd ressemble à du goudron. Il est pâteux jusqu'à 80° et fait le bonheur des marées noires. Il ne faut pas le confondre avec le fuel léger qui est en fait du gazole. Le fuel léger (gazole) qui est utilisé comme combustible d'appoint pour les centrales à moteur fuel lourd et moteur à gaz. Les centrales sont soit : 1) fuel lourd/appoint gazole 2) gaz naturel/appoint et secours gazole. Mais pour passer du 1 au 2 c'est un très gros chantier de conversion ! EDF c'est l'État. Ce choix du fuel lourd est donc le choix de l'État. EDF a une influence certaine, mais le Préfet de Région soutient le raccordement et EDF peut évoluer favorablement. Une décision politique, au plus haut niveau de l'État, sera nécessaire. Mais pour qu'elle soit suffisante, il faudra qu'elle impose des démarches concrètes qui sont comme les lames d'un rasoir à doubles lames. Première lame : démarrage simultané des 2 tuyaux (Galsi et raccordement Corse). Deuxième lame : démarrage au gaz de la future centrale d'Ajaccio. Sans lames, un rasoir ne peut fonctionner, et ce malgré toutes les déclarations d'intention. Le raccordement au Galsi est un enjeu majeur de développement durable, local et national, dans le contexte du Grenelle de l'Environnement.
Avez-vous alerté les élus de l'Assemblée de Corse, notamment Ange Santini ?
Les élus de l'Assemblée, Ange Santini et Camille de Rocca Serra, mais aussi les groupes politiques sont alertés et mobilisés sur ce sujet, notamment par des courriers intersyndicaux CFE-CGC, STC, CFDT, FO, CFTC. Les associations d'environnement, Aria Linda et A Sentinella, et les consommateurs représentés par le CTRC ont lancé, avec les syndicats, le manifeste Galsi (pour le gaz et contre le fuel lourd), qui rassemble à présent près de 30 mouvements représentatifs de la société civile. Plusieurs élus majeurs apportent d'ailleurs un soutien actif au projet, ils se reconnaîtront ici. Une délibération de l'Assemblée de Corse a été adressée au chef de l'État.
Vous semblez cependant être davantage tourné vers la centrale du Vazzio.
La nouvelle centrale de Lucciana apporte une puissance supplémentaire importante. Son démarrage au fuel lourd implique ensuite un lourd et coûteux chantier de conversion au gaz. La future centrale d'Ajaccio n'apporte pas de puissance supplémentaire. Si elle démarrait au fuel lourd, il y aurait ensuite 2 énormes chantiers de transformation pour passer les 2 centrales au gaz. Ce surcoût constituerait un obstacle très important à l'arrivée du gaz, qui nous condamnerait alors à rester 30 ans avec les 2 centrales au fuel.
Qu'en dit le maire d'Ajaccio ? Je vous dis cela d'abord parce que es qualité il est concerné, ensuite parce qu'il est de gauche tandis que le président de l'Exécutif est de droite.
Le député-maire d'Ajaccio suit également le dossier de près, et a déjà mené plusieurs démarches pour le raccordement au Galsi. Ce raccordement permettrait en plus de supprimer sans avoir à les remplacer, les stockages SEVESO de Loretto.
En vous exprimant de la sorte, ne vous exposez-vous pas, sinon à des sanctions internes au moins à une révision à la baisse de votre plan de carrière ?
Mon expression représente ici la CFE-CGC, qui soutient le raccordement. A ce propos, je rappelle que nous organisons une conférence sur le raccordement Galsi dans le cadre du Festival du Vent, le 28 octobre à 15 heures. L'avenir n'est pas écrit, mais j'ai été élu aux élections professionnelles pour défendre les intérêts des agents EDF GDF Suez Corse. Le raccordement au Galsi est la solution qui préserve le mieux les emplois et l'avenir du personnel ainsi que celui de la population résidant en Corse.

Les enjeux du raccordement au GALSI Brièvement, rappelez-nous toutes les nuisances, d'ailleurs anachroniques, que supposent les centrales du Vazzio et de Lucciana ?
Même si de gros efforts sont accomplis par EDF, notamment grâce à l'action d'associations environnementales, le fuel lourd reste du fuel lourd. Et les microparticules émises ne sont pas maîtrisables. Seul le gaz permettra de supprimer cette pollution reconnue dangereuse par l'AFFSET, l'INSERM, l'Europe et l'OMS.

Rappelons les enjeux du raccordement au Galsi :

  • Réduction de la pollution due aux 300 000 tonnes de fuel lourd et 100 000 tonnes de fuel léger brûlées par an en Corse. Pollution locale : plus de soufre, de HAP, de poussières. Et pollution globale : le fuel émet 50 % de CO2 de plus que le gaz par kWh électrique final.
  • Respect du plan énergétique voté par la Collectivité territoriale de Corse, en maintenant la production de base d'électricité dans l'île. Si la Sardaigne seule était raccordée, la production de base serait plus ou moins vite délocalisée par câbles... Car les centrales au fuel ne sont pas compétitives. En réalité, c'est le développement ou la stagnation de la première source d'emplois industriels en Corse qui est en jeu. Le fuel lourd est un cadeau empoisonné pour l'emploi.
  • Enfin, réduction du prix du gaz pour les clients chauffage, tertiaires et industriels en Corse : les Corses paient le gaz 40 % plus cher que les Marseillais ! Tout en regonflant les marges de GDF Suez, car le gaz naturel est beaucoup moins cher que le tarif propane.
  • Réduction du risque industriel : fin des bateaux de livraison hebdomadaire de GPL et fuel lourd près de Bastia ou au milieu de la baie d'Ajaccio (risques pour la population et le milieu naturel : marée noire, dégazages, explosion).

mercredi 20 mai 2009

Non à l'abandon du Gazoduc ! (CM 22-3-09)

Les syndicats STC, CFE-CGC, CFDT, FO et CFTC, EDF GDF SUEZ CORSE, estiment qu’il ne faut pas se tromper d’enjeu !
Depuis la crise de 2005, les 75 MW de Turbines de Lucciana sont alimentés par bateau et ne connaissent plus les aléas de l’hiver 2005 qui conduisaient des ballets de camions à assurer leur alimentation. Après l’incendie de Lucciana, 2 moteurs soit 24 MW n’ont pas été réparés, mais 160 MW de puissance ont été ajoutés en Corse, 160 MW disponibles en continu si nécessaire pour passer l’hiver. Enfin, saluons le travail des Agents, de l’Encadrement et de la Direction, qui ont considérablement renforcé les outils de gestion et de prévision.
Même si le risque 0 n’existe pas, il ne faut pas jouer avec la peur du manque d’énergie. Le véritable enjeu énergétique urgent est la décision de raccordement sous marin de la Corse au GALSI.
Contrairement à « Lucciana 2 », le « Vazzio2 » n’est pas plus puissante que l’actuelle centrale. Un démarrage au Fuel lourd de la future centrale d’Ajaccio reviendrait à abandonner le raccordement au Gazoduc, pourtant prévu dans le plan énergétique.
L’abandon du raccordement au gazoduc, c’est laisser perdurer un tarif propane 40% plus cher que le tarif gaz naturel pour les 30 000 clients gaz de Corse. C’est aussi la délocalisation de la production électrique de base donc l’importation par câbles, moyen de transport très coûteux, de l’électricité propre et avantageuse produite grâce au GALSI par les Sardes et Toscans qui eux en seront bénéficiaires !!!
La réunion à Paris du 17 Février n’a pas encore tranché notre raccordement gaz. Les tracés terrestres servent d’alibi pour refuser le raccordement gaz de la Corse, en nous renvoyant à l’emprise foncière, au sol granitique... Pourtant, dans le cadre du vaste chantier GALSI, les meilleurs moyens de pose sous marine seront disponibles pour le raccordement sous marin.
Nous avons demandé à nos élus politiques d’engager une série d’actions en faveur du raccordement gaz sous marin, au départ de la Sardaigne.
Les actions, si elles sont suivies d’effet par nos élus, montreront leur engagement pour le bien commun.

mardi 19 mai 2009

EDF GDF SUEZ CORSE semble manquer de motivation pour investir dans le gazoduc. (CM 21-1-09)

Pour les syndicats STC, CFE-CGC, CFDT, FO et CFTC, EDF GDF SUEZ CORSE semble manquer de motivation pour investir dans le gazoduc.
En effet, le renouvellement de la production électrique au Fuel se fait dans de bonnes conditions financières pour EDF :
  • Côté investissements, EDF bénéficie désormais dans les îles d’une rentabilité élevée garantie par l’Etat. Tant mieux, car ce mécanisme conduit alors EDF à investir avec enthousiasme directement ou via des filiales.
  • Pour les combustibles, plus de 100M€ de Fuel par an sont achetés via EDF Trading (filiale londonienne) et également compensés.
  • Les syndicats demandent que le gazoduc bénéficie de ce système de compensation, sur le combustible gaz qu’achèterait EDF Trading. Côté investissements, GDF SUEZ, seul habilité à réaliser notre raccordement au GALSI, doit bénéficier de la même rentabilité qu’EDF : Le gaz acheté doit inclure un ticket de passage du gaz dans le raccordement rémunérateur pour GDF SUEZ. Globalement, les syndicats demandent que le financement actuel du Fuel soit utilisé au profit du Gaz et du raccordement sous marin au gazoduc. Les filiales d’EDF ont un rôle clé dans l’opération : Edison, autre filiale d’EDF, figure en bonne place dans le consortium GALSI. Les syndicats demandent qu’EDF utilise ses filiales (EDF Trading et Edison) pour favoriser le raccordement au GALSI. Revenons à la future centrale d’Ajaccio. Toutes les pièces étant changées régulièrement, les moteurs du Vazzio ne sont pas fatigués. C’est le combustible Fuel lourd qui est fatigué. La prochaine centrale, qui n’est pas plus puissante, doit démarrer directement au gaz. Ceci évitera les frais de conversion (30 M€) et plus de 2 mois d’arrêt par moteur, que nous aurons sur Lucciana 2 pour passer au gaz.